Les salariés ont toujours moins de pouvoir d’achat que les investisseurs, car seuls ces derniers sont subventionnés par les banques centrales. L’inflation d’aujourd’hui, c’est la dépréciation subie par les revenus non indexés à la bourse.
Nos économies développées ont un problème majeur: l’inflation existe bel et bien. Mais elle ne touche que les salariés non exposés à la bourse, et non les investisseurs. Nous allons analyser comment, avec l’inflation financière, et la déflation des salaires, un pouvoir d’achat à deux vitesses s’est installé dans les économies développées. Et comment les salariés perdent du pouvoir d’achat, bien que les indices d’inflation ont longtemps laissé penser l’inverse. Si elle touche les salariés, l’inflation épargne les investisseurs car ils sont subventionnés par les banques centrales.